Six lunes noires dans une nuit blanche, de Dumè ANTONI

Merci à Dumè Antoni pour m'avoir confié son recueil de nouvelles en lecture. 

Titre :  Six lunes noires dans une nuit blanche

Auteur :  Dumè Antoni

Édition : Black Coat Press

Collection : Rivière Blanche

Nb de pages : 166

Avis : Je ne suis pas une spécialiste de la nouvelle/novela ni une adepte, mais j'ai passé un agréable moment de lecture. J'avais découvert la plume de Dumè Antoni avec son roman >> La lune de métal <<  et je n'ai pas hésité une seconde quand il m'a contacté pour me proposer son recueil de nouvelles. 

Programme Schrödinger : CH a la possibilité de partir dans un monde parallèle pour changer un détail de sa vie. On lui assure que c'est sans danger. Mais cela n'aura-t-il pas une conséquence sur le futur du monde de départ ?

J'ai bien aimé cette histoire. On a tous envie, à un moment donné, de changer revenir en arrière pour changer un détail, voir comment cela se passerait si on faisait ça au lieu de ça. Mais ici, ce n'est pas simplement un voyage dans le temps, c'est la découverte de mondes parallèles qui ne sont pas si parallèles que ça.

SOS : Le vaisseau spatial Galilée reçoit un message de détresse d'un certain Philmont qui n'est autre qu'un scientifique du vaisseau Galilée. D'où vient ce message ? C'est ce qu'il va falloir déterminer.

Un petit peu de Space Opera ne fait pas de mal. J'avais l'impression d'être dans un épisode dérivé de StarGate ou bien dans Galaxy Express 999. Histoire efficace : la boucle temporelle. C'est intriguant et un peu complexe à comprendre au départ, mais la fin éclaire tout. La boucle est bouclée. Je ne peux pas en dire plus sinon ce serait dévoilé toute l'histoire.

13/11/2015 : Histoire du Bataclan revisitée avec des univers parallèles qui se percutent. Je crois que cette histoire est ma préférée. Pas par rapport aux faits qui se sont déroulés ce jour-là, mais par la manière dont le sujet est traité, comment peut-on rajouter un peu de "bonne folie" dans cette "terrible folie". Je regrette juste que ça soit trop court.

Même les monstres ont une mère : Je ne peux pas faire un résumé de cette histoire, car cela révélerait la chute. Je n'ai pas accroché à celle-ci, je n'ai pas su y rentrer, j'ai eu du mal à comprendre où l'auteur voulait nous amener. 

Quand le jour se lève à l'ouest : Préquelle à Le sarcophage des Dieux : fuite d'une partie de l'humanité à bord d'un vaisseau spatial en direction d'une exoplanète. Ici, on est avec le reste de l'humanité, confrontée à sa fin prématurée et tentant d'échapper au drame absolu. 

Bon, comment vous dire... La SF post-apocalyptique, ce n'est vraiment pas du tout mon genre. Je n'ai pas du tout accroché à ce texte, je ne l'ai pas saisi. Bref, je passe mon tour sur cette nouvelle. Mais attention, cela ne veut pas dire que cela sera votre cas aussi ! 

Du sang, des larmes et un cerveau : Mythe de la Belle et la Bête revisité. Tout part d'une expérience (vraie !) d'une greffe de cellules souches humaines sur des embryons d'animaux. Le cerveau de Jean de Lauréat se retrouve depuis 10 ans dans le corps d'un ... Porc ! Mais qui prend le dessus ? L’animal ou l'homme ?

Brrrrr ! Ça fait froid dans le dos et cela amène à réfléchir sur le futur de l'humanité. Si ce genre d'expérience arrive vraiment à aboutir, ça fait peur. 

Couverture : Elle est sympa et attire l'œil. Je trouve qu'elle représente bien l'univers des nouvelles avec ses nombreux mondes parallèles. 

Bref, comme vous l'aurez compris, j'ai plus apprécié les premières nouvelles que les dernières, mais dans l'ensemble, c’est riche et varié donc tout le monde y trouve son compte. La plume de Dumè Antoni est toujours plaisante et agréable. À lire avec ou sans modération !