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Les lectures de Mère Lin
18 juillet 2021

Varcolac, de Magnus LATRO

Merci à Magnus Latro pour m'avoir proposé son roman en lecture.

 

Titre :  Varcolac

Auteur :  Magnus Latro

Auto-édition

Nb de pages : 282

 

Source: Externe

RésuméEn lisière de la forêt des Landes girondines, le lierre s'affaire à effacer les ruines des bordels du Poteau. Mais le crime et le commerce de la chair ont laissé ici un héritage. Une femme est enlevée sur un parking. Des chasseurs ont disparu et des loups hantent les sous-bois. Des militants animalistes manifestent avec violence leurs revendications. Colère et incompréhension se confondent dans les campagnes. Le trafic de drogue s'épanouit à l'abri des grands pins et le sang coule sur les vieux pavés. Le rédacteur en chef du journal local est entraîné malgré lui par un déferlement terrifiant. Les forces du mal affleurent des âmes tourmentées. Elles ont libre cours quand les ténèbres s'y répandent.

 

Avis : Ce n'est pas mon roman coup de cœur pour cet été, mais l'histoire est efficace même si un peu complexe. Il faut un petit moment pour rentrer dans le roman, pour comprendre où l'on se situe et où l'on va. Après, on tourne les pages jusqu'au dénouement final ! 

 

Histoire : Plusieurs univers cohabitent : la mafia, la gendarmerie, le journalisme, la défense des animaux, le milieu agricole. Tout cela est relié mais comment ? Je ne vais pas détailler l'histoire plus que cela car c'est prendre le risque de dévoiler des indices. 

C'est un thriller efficace avec plusieurs univers imbriqués, tout est relié mais personne ne le sait sauf le fameux "ange gardien". Qui est-il ? C'est assez facile à deviner cependant au fur et à mesure de la lecture, l'auteur sème des contre-indices jusqu'à la révélation finale. 

Dans ce roman, un thème en particulier m'a dérangé : le militantisme animalier. Je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet car il est délicat et même si je respecte le monde animalier, que je suis contre la maltraitance animale (comme toutes les formes de maltraitance), j'ai du mal à accepter les actions faites par les militants. À plusieurs reprises, j'ai failli lâcher le roman à cause de ça, j'ai quand-même tenu bon jusqu'au bout car je voulais voir comment tout allait se rejoindre. À côté de cela, j'ai adoré l'univers de la mafia. 

 

Personnage : Le titre du roman nous met en avant un personnage en particulier : Varloac. La majorité du roman est écrit à la première personne, mais ce n'est pas Varloac qui parle, c'est Philibert, un journaliste de Bazas. Qui est le personnage le plus important entre les deux ? Celui qui reste mystérieux tout au long du roman ou celui qui cherche à démêler le vrai du faux ? Ou alors, c'est le commandant Mercier ? 

Il est difficile de parler d'un personnage en particulier comme il est difficile de s'attacher à l'un d'eux. Il y a autant de personnage que d'univers. Je regrette que Varloac soit mis en retrait si longtemps dans le roman même si on se doute de sa présence. 

 

Plume : La plume de l'auteur est agréable et les scènes sont très bien décrites, voire parfois un peu trop. Attention aux âmes sensibles, et pas seulement pour les personnes qui militent pour la cause animale. J'ai été traumatisée petite par certaines scènes du film L'ours de Jean-Jacques Annaud et dans ce roman, j'ai retrouvé ces mêmes sensations par moment, ce qui m'a dérangé. Après il en faut pour tous les goûts mais les scènes violentes avec des animaux, j'ai du mal. 

Un autre point qui m'a un peu gêné dans la lecture et qui vient du style, c'est la construction des dialogues. Par moment, on a de très longs dialogues et on se sait plus qui parle, donc j'ai dû revenir au début du dialogue pour retrouver la logique mais ce n'est pas suffisant, des fois, le même personnage dit deux phrases avec deux tirets de dialogue. C'est dommage car cela freine la lecture, enfin, cela a freiné ma lecture. 

Sinon à part ces deux points, l'auteur construit son roman de manière cohérente, en laissant des petits indices par-ci par-là pour arriver à la situation finale. 

 

Couverture : Simple et efficace, d'un rouge sanglant. Bref, elle illustre très bien l'ambiance du roman.

 

Pour résumer, le roman est efficace sur tous les plans, cependant, âmes sensibles s'abstenir, il y a quelques scènes un peu crues qui peuvent dérouter.

 

 

 

 

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