Orglin la Primitive, de Jean-Marc Doffler

Pour cette première chronique de l'année, je commence avec une petite nouvelle. Merci à Jean-Marc Doffler de m'avoir proposé la sienne en lecture

Titre : Orglin la Primitive

Auteur : Jean-Marc Doffler

Edition : Rageot

Nb de pages : 48

Résumé (je ne mets pas volontairement le résumé complet de l'auteur, car je trouve qu'il révèle trop de chose, surtout pour un texte aussi court) :

Retirée aux confins des royaumes jumeaux de Tigyl et de Derhil, la petite Orglin vit à l’écart de la civilisation. La demi-elfe ne connaît que sa forêt originelle et l’amour que lui porte ses parents, égalé seulement par l’azur sans fond de la voûte céleste.
Cependant les plans échafaudés par Yencil, le Dieu de la Guerre à l’ambition sans borne, n’oublient pas cette créature. Il l’a compris : dans ses veines coule la science du combat, héritée du passé sanglant de ses parents.
Alors les rouages du monde entrent en action ; la guerre fratricide ébranlant les couronnes royales déversera ses atrocités dans ce havre oublié. Les Danseuses du Ciel sont envoyées sur Barcil avec pour mission d’accomplir ses desseins.
Parviendront-elles à édifier Orglin comme l’une des leurs ?
Orglin se montrera-t-elle digne du destin que Yencil lui a réservé ?

Avis : De base, je ne suis pas hyper fan des nouvelles car on n'a pas le temps de s'installer dans un univers que c'est déjà fini. Et c'est un peu le cas ici. Vu le contexte, on pourrait plutôt penser à un récit "mythologique" ou bien "légendaire". Qui est Orglin ? Pourquoi Yencil a tant besoin d'elle ? Pourquoi est-elle si importante dans le royaume de Barcil ?

C'est vraiment l'impression que j'ai eu en lisant la nouvelle : plus un texte qui nous explique les origines d'Orglin qu'un récit plus généraliste. Un peu comme si Conan Doyle nous faisant une nouvelle sur le Professeur Moriarty pour nous raconter son enfance avant d'avoir une enquête de Sherlock Holmes. 

Hormis cela, l'histoire est vraiment bien écrite, avec une plume fluide et parfois poétique avec l'utilisation d'un vocabulaire précis et riche. On rentre facilement dans la lecture et cela donne vraiment envie de connaître la suite. On est vraiment dans un univers fantasy avec toute la complexité qui s'en découle (surtout niveau politique et je pense que ce cycle de nouvelles ne va pas y échapper par la suite). Cette chronique est courte mais en même temps, il s'agit d'une nouvelle d'une quarantaine de page. Donc forcément ... Si j'en dis plus, je risque de dévoiler un peu trop l'histoire !

En conclusion, je reste mitigée, sur ma faim car c'est un format bien trop court pour moi. Mais, ce récit est très riche et mérite que l'on y jette un petit coup d'oeil.