Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les lectures de Mère Lin
22 octobre 2023

Once upon a crime, de Julien ROCHARD

 

Merci à Librinova pour l'envoi papier de ce roman.

 

TItre : Once upon a crime

Auteur : Julien Rochard

Auto-édition

Nb de pages : 286

 

Source: Externe

Résumé« On nous dit que les contes sont des histoires pour endormir les enfants, leur apprendre à rêver, mais c’est faux. Les contes sont bien plus que cela, ils ont un réel pouvoir. Celui de changer la vie d’un homme, de le transformer, d’en faire un héros ou bien un monstre… » Le Conteur

Décembre 2022 à Paris.

Un jeune homme de 20 ans est retrouvé mort dans son appartement.

Revêtu d’un manteau écarlate, celui-ci a été éventré et puis recousu minutieusement. Un meurtre méthodique et sanglant. Sur le corps, deux mots taillés dans la chair : Le Conteur.

Pour Jack Walsh, ancien policier de la brigade criminelle, cette mise en scène lugubre n’est que le commencement d’une longue série… Décidé à résoudre cette ultime affaire, il s’engage malgré lui dans un jeu macabre et complexe dont personne ne sortira indemne…

 

Avis : Très bonne lecture qui aurait pu être un gros coup de cœur s'il n'y avait pas un souci dans la mise en page du roman, mais je reviendrai sur ce point.  

 

Histoire : Le conteur, personnage énigmatique, se sert des contes de notre enfance pour commettre des crimes. Rien que ce concept, j'adore. Je ne vais pas tout dévoiler de l'histoire car le résumé parle de lui-même mais c'est vraiment un fil qui accroche bien. Un peu de soupçon, de fausse piste pour mettre le lecteur dans le doute et une fin à laquelle on ne s'attend pas du tout.

Honnêtement, j'ai adoré cette histoire, mon seul regret, c'est qu'au bout d'un moment, je me suis essoufflée parce que je me perdais dans la ligne temporelle et surtout, je n'arrivais pas à trouver un bout de piste sur le conteur et je suis allée lire la fin. Oui, paraît que cela ne se fait pas, mais moi, j'aime bien à un moment donné lire les deux ou trois dernières pages et revenir là où j'en suis. C'est ce que j'ai fait ici, avec une surprenante révélation ! Mais voilà, même en sachant cet élément, j'ai eu du mal à trouver un bon rythme jusqu'au bout.

 

Personnage : L'équilibre entre les différents personnages se fait bien. On reste peut-être un peu trop en surface avec Jack Walsh et le conteur. Sans copier, un petit rapprochement à la Donato Carrisi aurait été sympa, mais ça, c'est uniquement parce que j'ai un esprit tordu ^^ Je ne me suis pas attachée à un personnage en particulier ni détesté, et je pense que c'est dû au style d'écriture de l'auteur qui essayent de rendre les personnes trop réalistes et donc on tombe facilement dans les clichés comme l'ex-flic qui a un penchant pour l'alcool. 

Je vais pousser un petit coup de gueule, mais au fil des lectures, je ne comprends pas cet engouement et je sais que je n'aurai pas de réponse. Pourquoi, pour une action qui se passe en France, utiliser des noms anglophones ? Je n'ai rien contre les auteurs qui utilisent ce procédé, je suis peut-être archaïque, mais ça me dérange de lire un roman dans lequel l'action est en France avec des personnages qui ont des patronymes anglais. 

 

Titre et couverture : Cela fonctionne parfaitement. La combinaison entre le titre et la couverture ne peut qu'appeler notre œil à ouvrir ce roman pour voir de quoi il en retourne. J'aime beaucoup cette couverture.

 

Plume : L'auteur a une belle plume pour exposer ses idées, il sait mener son lecteur, le mettre en déroute avec des fausses pistes et une révélation finale qui coupe le souffle. Cependant, et c'est là où ma lecture n'a pas été optimale, il y a un gros souci de typographie, de construction des dialogues. 

En effet, les incises dans les dialogues sont parfois trop longues ou mal placées, ce qui fait que l'on est obligé de relire plusieurs fois pour comprendre si on est sur le dialogue, l'incise, voire toujours avec le même personnage. Ensuite la typographie. C'est un détail mais qui a toute son importance : le changement de point de vue se fait sans saut de ligne ou autre. Cela est très perturbant car on passe d'une situation/point de vue à l'autre sans ménagement, sans avertissement visuel. Au départ, je ne comprenais pas et finalement, j'ai l'impression que c'est un effet voulu par l'auteur. En tout cas, j'ai dû lire avec un crayon à la main pour marquer les séparations de situations, sinon je n'y arrivais pas. 

Et c'est là où je vais pousser un autre petit coup de gueule : je n'ai rien contre l'auteur, ni contre les auteurs indépendants, il faut savoir tirer son épingle du jeu, et ce n'est pas évident, surtout quand on n'a pas le budget d'une maison d'édition. Mais, comment voulez-vous que l'on donne envie aux autres de lire le roman s'il n'est pas soigné ? s'il reste des coquilles ? des fautes d'orthographe ? Je ne parle pas au niveau de la langue, chaque auteur a son propre style et je le respecte, mais je ne me vois plus acheter un livre 20€ pour avoir autant de problème, c'est dommage car cela ne donne pas une visibilité à l'auteur. Je ne dis pas que tous les auteurs indépendants sont comme ça, mais quand je vois le prix des livres, moi ça me freine de plus en plus. Bref, je referme cette parenthèse parce que hormis ça, j'ai vraiment aimé cette histoire.

 

 

Pour résumer, c'est réellement une histoire prenante, et j'espère qu'il y aura une nouvelle édition pour corriger ces petites erreurs car ce roman vaut complètement le coup ! 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 5 748
Publicité